Le sac camerounais

2 juillet 2010

En ce moment, je suis probablement en train de me faire enterrer dans le sable ou d’essayer tant bien que mal de gober un flamby pour la énième fois.

On se fait un petit trip revival « nos années scouts » avec trois de mes plus vieilles copines et ça promet déjà.

Remarquez, on a un peu vieillies depuis ces folles années puisqu’une jolie petite maison a remplacé la sacro-sainte tente canadienne, que les matelas de deux centimètres d’épaisseur ont été se faire voir au profit de lits moelleux et confortables (les rhumatismes, ma bonne dame) et que nous ne sommes pas obligées de creuser la terre pour pouvoir aller au petit coin ! Comme c’est bon de vieillir !

Tout ça pour vous dire que quand mes petites gazelles préférées se sont rendues l’année dernière ensemble au Cameroun, elles n’ont pas oublié de me ramener un joli bout de tissu africain. De quoi me faire au moins 4 boubous !

J’ai mis longtemps à oser couper dedans, je manquais d’idées pour mettre en valeur ce joli motif.

Finalement, je voulais depuis longtemps un sac en bandoulière assez grand pour pouvoir mettre mes cours, et je me suis dit qu’un peu de wax pourrait carrément faire l’affaire.

Une fois la forme choisie et le tissu de la doublure trouvé (une sorte de vert canard, chez Papi Tissus à Roubaix), j’ai emmené le tout au cours de couture et roule ma poule.

Pour le fermer, j’ai utilisé une fermeture éclair, qui n’est d’ailleurs pas parfaitement posée (les cours se sont terminés juste avant, haha, ça se voit !). J’ai fait quelques fronces à l’endroit de la fermeture, qui le rendent plus joli et ai ajouté un gros nœud devant.

(j’ai même eu le courage de rajouter des petites poches à portable et autres à l’intérieur, quelle ténacité Chachouw !!)

Pour les anses, j’ai utilisé deux cordes qui trainaient chez ma grand-mère que j’ai teintes en beige (c’est d’ailleurs le seul résultat probant de tous mes essais de teintures, je ne sais pas comment elles font)